Les Français bénéficient d’un système social protecteur, fondé notamment sur la solidarité nationale, incarnée par la Sécurité sociale. Cependant, après le remboursement de leurs soins par l’Assurance maladie, leur reste à charge est souvent important, notamment pour les soins hospitaliers ou l’optique, par exemple. L’intervention des Ocam est donc essentielle, car elle permet une réduction importante du reste à charge final pour les patients.
Cette étude sur les restes à charge met en lumière ce rôle essentiel que jouent les Ocam dans l’accès aux soins, en permettant aux Français de bénéficier du reste à charge le plus faible de l’OCDE.
Un système de cofinancement des soins efficace pour les assurés
Un système de cofinancement des soins efficace pour les assurés La complémentarité entre l’Assurance maladie et les Ocam permet une meilleure prise en charge des dépenses de santé, en réduisant significativement le reste à charge pour les assurés. Ce cofinancement est particulièrement bénéfique pour les patients en Affection de Longue Durée (ALD). Alors que les dépenses réelles moyennes en santé de cette population sont supérieures à celles des patients hors ALD, et que leur prise en charge devrait être proche de 100%, des restes à charges importants sont constatés.
En réduisant les restes à charge, les Ocam jouent un rôle essentiel dans l’accessibilité financière des soins.
Ainsi, pour une dépense moyenne en médecine de ville et à l’hôpital de 1 408€, le reste à charge après remboursement par l’Assurance maladie s’élève à 572€, représentant 41% de la dépense. Pour un patient en ALD, le reste à charge atteint 1 055€, correspondant à 15% d’une dépense de 6 948€.
La couverture des patients par les Ocam est particulièrement importante pour les patients en ALD. Alors que les dépenses réelles moyennes en santé de cette population sont supérieures à celles des patients hors ALD, leur couverture par Malakoff Humanis est 1,8 fois supérieure, et permet de parvenir à un reste à charge final du patient très fortement réduit.